Avec « Tewali Sukali », premier single tiré de son album à paraître chez Crammed Discs, le combo polyrythmique Nihiloxica annonce la couleur : il sera question de djembés pulsionnels, de transe et de “gros son”.
Développé sous l’égide du projet Nyege Nyege* basé à Kampala, né de la rencontre entre des membres du Nilotika Cultural Ensemble – groupe de percussionnistes traditionnels ougandais – avec Spooky-J et PQ, deux kids de Leeds bercés de beats technoïdes, Nihiloxica a déjà fait vibrer les scènes du WOS Fest en Espagne, des Nuits Sonores à Lyon ou du Printworks à Londres, en première partie d’Aphex Twin.
Après deux EP sortis sur le très turbulent label – Nyege Nyege Tapes –, Nihiloxica s’apprête à libérer un nouveau déluge polyrythmique avec Kaloli, leur tout premier album : “ce huit titres, nous sommes partis le mettre en boîte en Angleterre pour revenir avec un opus flanqué d’une grosse production” confient les membres du groupe. “Avec Kaloli, on a le gros son !” Ceux qui ont déjà croisé la route sur scène de Nihiloxica savent à quoi s’attendre.
« Tewali Sukali », premier single tiré de ce disque signé chez Crammed Discs, annonce la couleur : avec Kaloli, il sera question de djembés pulsionnels, de transe et de poussées clubs : “le marabout, qu’on appelle Kaloli en langue luganda, est l’animal fétiche du groupe” expliquent les membres de Nihiloxica. “Omniprésents à Kampala, ces charognards se nourrissent du débordement de la ville. Comme Nihiloxica ! Nous sommes des kalolis qui fouillons les entassements de rythmes pour faire émerger notre son. Notre musique est composite, elle est le fruit d’un bouillonnement.”
Kaloli sortira le 19 juin chez Crammed Discs.
* Véritable programme culturel autonome, le collectif Nyege Nyege anime à Kampala un festival, une résidence d’artistes, deux labels, des studios, une agence de management, ainsi qu’un crew de fétards légendaires : le Boutiq Electroniq Sound System.
